La plupart des survivants des camps de concentration étaient des jeunes adultes entre 20 et 30 ans. Les enfants et les personnes âgées n‘avaient presque aucune chance de survivre dans des conditions aussi horribles. Les survivants restaient marqués à vie. Et pendant des décennies, les Roms et Sinti n’étaient pas toujours reconnus comme des victimes à part entière des persécutions racistes. La majorité de ceux-ci durent attendre de longues années avant d’être dédommagés pour l’internement dans les camps, pour leur santé ruinée et pour leurs biens confi squés.